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SMK World Championship 2013 Results : Summary

(Summary only in French...)

Présentation

Après une édition 2006 menée par Florent Lecoanet (Neo) qui préfigura la moisson de titres de ce dernier, et les trois championnats "bi-annuels" de 2008, 2010 et 2012 organisés par Guillaume Leviach (Mario86), c'est un nouveau membre de la "Far West Team" qui s'y colle en la personne de Geoffrey L. (Geo), assisté par ailleurs du "retraité" Pierre L'Hoëst (KartSeven), le quatrième mousquetaire… ou plutôt cow-boy, de la team. Le Championnat du Monde 2013 de Super Mario Kart a donc lieu à La Suze-sur-Sarthe, au sein d'une salle municipale particulièrement immense et surtout équipée d'une connexion internet qui favorisera un livestream quasi permanent de l'événement, et ce pour la première fois de l'histoire des championnats !

L'année précédente, Neo fut pour la première fois défait depuis son premier titre au profit de son éternel rival anglais Sami Çetin, qui dans son plus pur style britannique (flegme légendaire pour certains, bluff hypocrite pour d'autres…), annonce venir libéré de toute pression suite à son titre de 2012, alors que certains joueurs légèrement lassés d'une collection de médailles d'argent et/ou de bronze affirment leurs ambitions, principalement en Time Trial et en Grand Prix 150cc, les deux premiers modes de jeu disputés (le Match Race ayant été placé en fin de compétition à la place du GP). On pensera notamment à l'ancien numéro 1 mondial de TT PAL le hollandais Karel van Duijvenboden, toujours placé mais jamais titré, ou son successeur (après un "intérim" de quelques mois par Sami himself) Guillaume Leviach (Mario86), président de la FFSMK de son état mais également fraîchement propulsé n°1 mondial des classements en TT PAL, qui pour la première fois figure dans les réels favoris. Toutefois, depuis 2008, seuls Neo et Sami ont remporté ce mode, où jamais le n°1 mondial du moment n'a triomphé durant son "règne" ! Quant à Matthias Boucher (Gatchan), qui compte à son actif cinq médailles dont une finale dans ce mode, il représente une menace certaine au même titre que le très régulier Pierre Coste (Roach), invité de dernière minute, ou au hollandais Aron Langerak, qui frôla la demi-finale pour quelques centièmes en 2012 et tient à faire honneur à son septième rang mondial. Là où l'hôte Geo avouera en toute modestie, comme de coutume, se contenter de "sa" traditionnelle médaille en battle (ce qui constituerait sa neuvième en autant de participations), Julien "ScouB" Holmière, bien que ne participant pas au TT, compte bien être le premier à conserver son titre en battle, et à se mêler à la lutte pour le podium du fait de son niveau extrêmement élevé en course multijoueur. Sans parler d'un certain Harold Christensen, le charismatique leader de la team "parigo", champion de battle en 2003 et 2006, multiple médaillé en Match Race et même en GP récemment, fidèle au poste depuis 2003, capable du meilleur comme du pire… ce qu'il prouvera une fois de plus :D

Parmi les autres participants, on notera la fidélité de l'américain Drew Blumfield, revanchard après deux années "sans" en battle (une seule médaille, et de bronze…), de Baptiste Baly (dont la générosité aura permis de transporter une dizaine de télévisions !), de Florian Chollet toujours prêt à bousculer légèrement le top 10 dès qu'il en a l'occasion, de Samuel "Narnet" Gomez, premier quadragénaire de l'histoire du championnat, de Djibril "Tiftif" Aatif de plus en plus performant en battle, du toujours souriant Salim Araissia dont la tranquillité sera cette année remise en cause par son éternel camarade nantais Jérémie Clément (Jey), ou encore de la relève venant d'outre-Manche, avec le "grand espoir" Conor Wood qui fit sensation en 2012 (4è en Match Race et 9è au général) et sa version féminine, Leyla Hasso, nièce de Sami, désormais dans le top 50 mondial en Time Trial et que beaucoup voient devenir dès cette année la première joueuse à franchir une phase de poules, à seulement 14 ans… mais ils ne constituent pas, avec Sami, une légion britannique à eux seuls puisque les désormais habitués David Moll et David "Lightfoot" Shaw (l'oncle de Conor) les suivent, tout comme quatre débutants : Russell Horwood (très honorablement classé dans le top 75 en Time Trial !), Michael Rawlins, Anna Moon et Julian Thorpe. Si pour la première fois la Suisse n'est pas représentée (le plus fidèle d'entre tous, Cédric Leutwyler alias "clbrun" mettant fin à 11 ans de présence ininterrompue) et que quelques habitués manquent à l'appel (Sébastien Holmière, Frédéric Duarte-Leite, Alexandre Burel, Anthony Pichard, Raphael Braun ou Chris Clark pour ne citer qu'eux), le CDM démontre une nouvelle fois sa dimension sans frontières en accueillant son tout premier joueur japonais en la personne de Takashi Ogasawara !

Time Trial

Au final, ce sont donc 35 joueurs qui participeront à au moins une épreuve, dont environ 30 à chacun des quatre modes — une belle performance témoignant d'un intérêt intact et d'une fidélité irréprochable à un événement dont la tenue tarda terriblement à se dessiner cette année. En ce 20 août très ensoleillé (comme tous les ans), Mario86 présente comme de coutume tous les joueurs ainsi que les lots mis en jeu (les plus convoités étant évidemment les 3DS XL offertes par Nintendo !), avant que Sami ne se joigne à lui pour observer un temps de recueillement en mémoire de Neil Skipper, joueur anglais proche de la communauté tragiquement disparu deux mois plus tôt. L'émotion laisse ensuite place à la compétition et à l'habituelle tension du one-try, ce système de poules utilisé pour le Time Trial consistant à disputer un run unique par joueur sur chacun des 20 tracés du jeu, les seize meilleurs étant qualifiés pour les huitièmes de finale. Très attendu, Mario86 ne finit "que" cinquième d'une phase de poules dominée par le trio habituel de ces dernières années : Karel, Sami et Neo dans cet ordre. Bien que détenteur du plus grand nombre de temps "scratch" (neuf au total !), Mario paye une irrégularité et surtout un début calamiteux avant de prendre un rythme extrêmement élevé qui lui vaut de battre cinq records en condition championnat, dont celui de Ghost Valley 1 en "osant" le raccourci de la plate-forme que seul KartSeven avait réussi jusqu'ici en compétition (en 2007, avec des conditions de stress bien supérieures). Gatchan, solide quatrième, arrache également un temps scratch, témoignant d'une présence toujours indiscutable au plus haut niveau. Aron et Roach suivent à des places de 6è et 7è finalement assez attendues (le top 5 étant trusté par le top 6 mondial minoré de KartSeven, ce dernier donnant de sa personne pour noter tous les chronos des joueurs !), suivis par Geo et Harold, qui se fichent un peu du TT et se content d'y faire bonne figure en visant un quart de finale maximum. En bons rouleurs, Florian et Moll passent sans trop de souci, tout comme Conor et Drew dont le talent de pilote suffit à compenser leur manque d'implication en TT. La (demi ?) surprise vient de Leyla, première joueuse qualifiée pour une phase finale, à une très satisfaisante 12è place ! Mais on peut en dire tout autant de Tiftif qui arrache le dernier ticket au nez et à la barbe de Jey.

Du coup, en huitièmes, un top 7 assez évident se dessine, et la dernière place pour les quarts se jouera probablement entre Harold, Geo et Conor, voire Leyla et Drew en cas de courses typiquement non-NBT. Le tirage au sort offre hélas pour leurs derniers espoirs deux courses très courtes où le NBT domine : Koopa Beach 2 et Mario Circuit 1. En-dehors d'un Karel ayant quelque peu vendangé MC1, et d'Aron qui a "assuré" cette dernière après une KB2 assez médiocre, le top 7 tient toutes ses promesses en se tenant en moins de 3 secondes. C'est toutefois Mario qui impose pour la première fois sa griffe en explosant le record en compétition de MC1, qui tutoie la barre des 59 secondes, après une KB2 "assurée" qu'il cède de peu à Sami. Roach, troisième, montre un niveau de demi-finaliste potentiel alors que Neo est plus discret, et Karel légèrement inquiétant. Les quarts, auxquels accède Harold avec une marge de 2 secondes sur Conor, vont partiellement confirmer cette tendance. Mario Circuit 3, tout d'abord, offre une frayeur à Mario, pas très fier de son temps, avant qu'il réalise que seuls Karel et Sami ont fait mieux, les autres se tenant dans un mouchoir de poche, Harold compris (seul Aron, relégué à plus de 3 secondes, est légèrement décroché). Mais tout le monde craint la terrifiante Ghost Valley 3, encore une fois tirée en quarts de finale, et qui fut le théâtre des éliminations assez dramatiques de Mario en 2008 et 2009, mais surtout de Neo en 2012. L'hésitation est palpable : faut-il prendre le risque de jouer le raccourci de la passerelle, si oui combien de fois en cinq tours ? Ou faut-il assurer une course plus peinarde, au risque d'avoir un chrono insuffisant ? Pas loin d'être piégé en 2012, Karel opte pour la sagesse, fort de son avance importante construite sur MC3. Ce choix le condamnera car cinq joueurs réussiront le sans-faute (5 passerelles consécutives), lui reprenant entre 5 et 7 secondes chacun. Sixième, il n'a que ses yeux pour pleurer, éliminé pour la première fois de sa carrière aussi prématurément dans ce mode où il fut le meilleur joueur du monde pendant tant d'années sur les classements mondiaux… Roach et surtout Harold ne tenant pas la distance (le premier ayant au moins la satisfaction de finir encore une fois "meilleur parigo en TT"), il faut toutefois désigner un malheureux cinquième, et comme en 2012 c'est le pauvre Aron qui échoue d'un rien, payant une MC3 trop moyenne, et qui échoue cette fois-ci à 65 centièmes du quatrième, en l'occurrence Gatchan. Sami, Mario et Neo dans cet ordre constituent le top 3 des quarts.

Les demi-finales auront un étrange goût de déjà vu lorsque sur Ghost Valley 2, course a priori très simple à assurer en one-try, Sami reproduit l'incroyable erreur de 2011 en tombant de la piste sans raison apparente, n'ayant même plus cette fois-ci de téléviseur mal réglé à accuser ! Gatchan (parfaitement régulier et donc premier ici), suivi de près par Neo et Mario qui ont relativement assuré, ont toutes les chances de se disputer à trois les deux places pour la finale, tant les sept secondes de retard du "Godfather of SMK" seront difficiles à reprendre à au moins deux monstres du TT, surtout sur une course aussi courte que Choco Island 1… Mario, virtuellement troisième, sait que Gatchan n'est pas très à son aise en NBT sur ce tracé, et prend le pari qu'un temps légèrement plus assuré qu'en poule lui suffira. Comme Gatchan va malheureusement vite commettre une erreur irréparable, ni lui ni Neo n'ont besoin de forcer leur talent, avec des 57" certes toujours spectaculaires à voir en un seul essai, mais à deux bonnes secondes de leurs records personnels. Sami arrache le meilleur temps pour l'honneur, mais reste éliminé, et disputera la petite finale au Nordiste (qui désormais habite Lyon, certes). C'est sur la très longue BC2, et donc propice aux rebondissements et au suspense, que cela se joue. Sami dispute une course très propre et régulière, relativement assurée, surtout que Gatchan est parti à la faute en début de course. Si ses trois derniers tours sont exceptionnels et très spectaculaires, et mettent la pression sur Sami, il ne refera malheureusement pas son retard, le Britannique décrochant une nouvelle médaille en Time Trial pour une seconde et demie. Mais les regards se tournent tous à présents vers le remake de la finale de 2011, à cette différence près que le niveau en TT n'est plus vraiment le même entre les deux finalistes. En réalité, seule la différence de palmarès (Mario n'a que deux médailles d'argent et une quatrième place, alors que Neo a remporté ce mode trois fois et en fut deux fois finaliste) peut mettre un peu de pression sur les épaules du président que l'on sait désormais à une grosse minute de son rêve et de concrétiser ce qu'il annonce depuis un mois. C'est sur Choco Island 2 que cela se jouera, comme en 2012, et comme un symbole, il s'agit de la course qui consacra Mario virtuellement n°1 mondial trois semaines plus tôt, mais aussi de la seule sur 20 où il n'a jamais décroché ne serait-ce qu'un record de France. Alors que Neo en est le spécialiste, détenteur du record du monde aux 5 tours en PAL comme en NTSC… et question one-try et solidité mentale, sa réputation n'est plus à faire. C'est dans des conditions de direct assurées avec génie par le duo Patrick Wessels (qui a sacrifié sa participation pour gérer le livestream durant toute la semaine) / Daniel Guemy (alias FFVIMan, LE magicien technique de la FFSMK), sous forme d'une superposition au rétroprojecteur des deux écrans de Neo et Mario, que va se disputer la finale dans une synchronisation exceptionnelle des deux joueurs. Toutefois, Mario prend petit à petit le dessus à coups de quelques centièmes par-ci par-là, le suspense étant à son comble au début du dernier tour, après quatre tours quasi parfaits des deux protagonistes et où le retard de Neo reste incroyablement faible. Finalement, Mario signe son premier succès d'un ultime boost risqué au dernier virage que Neo préfère ne pas oser, et peut exulter, ayant été au bout de son rêve !

Grand Prix 150cc

Le lendemain, la tradition est bousculée avec l'insertion du "marathon" GP 150cc en lieu et place du Match Race. Il a en effet été décidé suite à un vote des adhérents que les positions des deux modes seraient inversées afin de ne pas disputer le mode le plus long (et donc éprouvant physiquement) lors du dernier jour de compétition, ce qui permettra également de conclure ce championnat à un horaire plus acceptable que d'habitude, le Match Race s'avérant être le plus court des trois modes multijoueur. Les enjeux concernent ici le duel évident entre Neo et Sami : le premier vise une huitième médaille d'or consécutive pour confirmer (au cas où on aurait encore des doutes à ce sujet…) son incroyable domination dans cet exercice, tandis que le second, jamais vainqueur dans ce mode, doit impérativement rester au contact de Neo face à qui il a déjà perdu quelques plumes en TT. Du côté des outsiders, Karel joue gros : il doit gommer la terrible déception du TT et décrocher enfin une médaille dans ce mode qui l'a vu finir deux fois quatrième et jamais médaillé, alors qu'il joue de plus en plus régulièrement dans ce mode à domicile dans une optique de speedrun. ScouB, fraîchement arrivé, compte lui aussi mettre fin à une incroyable série d'éliminations en quarts dans ce mode, alors que Harold doit confirmer ses deux podiums de 2011 et 2012. Sans compter Gatchan et Mario, déjà médaillés par le passé, qui font toujours bonne figure dans ce genre de discipline. C'est une longue journée qui s'annonce, et personne ne sait alors combien elle surprendra son monde et à quel point son top 8 sera inattendu. Cela commence par une phase de poules qui voit Mario se relâcher assez lamentablement, perdant notamment contre Jey dont le niveau croissant l'aura surpris, et finissant à une anonyme septième place, ne se sauvant de la huitième (synonyme de barrage !) que pour 3 petits points au goal-average au détriment de Florian. C'est aussi, dans l'autre poule, l'affirmation que Gatchan n'est pas là pour rigoler quand ça concerne le GP, puisqu'il se place deuxième derrière un Sami intouchable (15 matches, 15 victoires, comme Neo dans l'autre poule), devançant ScouB et Harold. Ou encore la solidité et le sérieux de Leyla, huitième et donc barragiste, en lice pour une incroyable seconde qualification consécutive en phase finale ! Et que dire de Jey qui se paye le luxe de finir tout bonnement troisième de son groupe, loin devant Mario donc, mais même devant Geo, juste derrière Karel et Neo ! Seul Narnet fait honneur à sa légende en se classant dixième et donc "premier non-barragiste". Dans ces fameux barrages, Florian sauve sa tête en battant Moll, tandis que Leyla réédite son exploit en privant le malheureux Takashi d'une première phase finale pour un Japonais. Les deux vainqueurs des barrages se feront ensuite logiquement sortir en deux coupes nettes et sans bavure par Neo et Sami.

Lors des huitièmes, la hiérarchie (aussi bien "historique" que tout simplement dessinée par les résultats réels) est partiellement respectée. Geo dispose aisément de Roach 2-0, tout comme Karel n'ayant aucune pitié pour son valeureux compatriote Aron dont le niveau est toutefois de plus en plus élevé. Dans deux duels équilibrés entre vieux briscards et "talents de demain", c'est l'expérience qui permet à Drew de l'emporter (de justesse) 2-1 face à Jey, ou à ScouB d'éviter le piège Conor (2-0). Bien qu'opposant un deuxième à un septième, le duel entre Gatchan et Mario demeure le plus équilibré. Le lauréat du TT réalise pourtant le premier "exploit" en renversant un adversaire qui lui était diamétralement opposé au terme de trois Cups très serrées. Mais que dire de l'incroyable exploit de Salim, qui se permet tout simplement d'éliminer prématurément le vice-champion 2012 Harold ! Là aussi, cela se joue en trois manches, et dans le duel à distance opposant le "blédard" à son camarade Jey, un ascendant intéressant est pris, bien que ce dernier se montre bien plus efficace en poules. La surprise est de taille mais l'exploit de Salim sera hélas sans suite puisqu'il sera sèchement puni (3-0) par un Neo impérial et en marche vers un nouveau duel au sommet avec Sami, sans laisser le moindre espoir à ses adversaires. Sami rencontre logiquement plus de difficultés puisqu'il hérite de Geo, ce qui n'est pas rien, mais finit par s'imposer à son tour en concédant une manche. Karel ne commet pas de bêtise face à un Drew toujours imprévisible, qui lui arrache quand même lui aussi une Cup, alors que Mario revient du Diable-Vauvert en infligeant un 3-0 à sens unique à ScouB, décidément maudit en quarts de GP, et qui n'aura de son propre aveu que peu lutté, ratant énormément de départs. Mario devient donc un improbable demi-finaliste issu du fin fond de sa poule, et ose même résister à Neo le temps des trois premières Cups, d'où le septuple champion du monde de l'épreuve ne sort "que" en menant 2-1 mais en ayant délivré des prestations d'exception encore au-dessus du maximum que son adversaire pouvait tenter. En témoigne notamment une CI1 que Mario racontera comme "la première fois qu'un mec faisant 46" à CI1 ne gagne même pas". Il lâche ensuite prise face au rythme démoniaque d'un Neo ultra concentré sur son objectif habituel, sachant que Sami fait à peu près pareil de l'autre côté, exterminant littéralement Karel 4-0 sans lui laisser le moindre espoir. Le rendez-vous tant attendu des deux titans est pris, mais il faudra attendre le verdict du match pour la troisième place.

Si l'on insiste sur la nécessité d'attendre, c'est bien parce que Karel et Mario feront durer le suspense. Certains diront que Mario refusait de perdre et que Karel n'avait pas envie de gagner, ce que le déroulement des faits confirme plutôt bien. Le démarrage du président est assez catastrophique en-dehors d'une égalisation à 1-1 qui fait légèrement râler Neo, qui a hâte de voir ce match se finir pour en découdre avec Sami ! En effet, la machine hollandaise se montre relativement irrésistible au début, profitant également de l'absence d'opposition assez flagrante de Mario sur certains tracés. Et puis, alors qu'il mène 3-1 et n'est plus qu'à une seule Cup de sa première médaille en GP en sept participations, le doute s'installe inexplicablement chez le Néerlandais, qui perd une Special au couteau face à Mario qui arrache un retour à 3-2 sur une RR jouée à pas grand-chose (comme souvent…), puis gâche totalement une Flower que Mario lui avait "giflée" dès CI1. Quatrième dès l'ouverture de la manche, Mario accuse donc huit points de retard, et cela offre virtuellement quatre balles de match à Karel (car la moindre victoire dans les quatre courses qui suit lui octroierait à coup sûr la Cup). Il les gâche toutes, la plus triste de toutes étant celle de Donut Plains 2 où il ne peut s'en prendre qu'à son incroyable poisse, trois des personnages gérés par la console l'enfermant dans le dernier virage du dernier tour alors qu'il était en tête, au profit de Mario qui n'en attendait pas tant. Le scénario du quart de 2009 entre les deux joueurs (que Karel avait perdu après avoir mené deux fois) semble se répéter, et lors de la septième manche décisive, Karel craque totalement et offre sur un plateau un bronze complètement improbable à Mario qui sera certes monté en puissance après un démarrage très moyen (comme en TT au final), mais qui refusera de célébrer cette médaille tant il s'est contenté de ramasser ce que Karel lui a donné…

Après une petite finale aussi intense et longue, la finale se doit de poursuivre dans la même lignée. En réalité, on en finira par carrément oublier le déroulement pourtant incroyable du duel pour le bronze tant ce match au sommet entre Neo et Sami atteindra les sommets. Beaucoup diront, à juste titre, qu'il constitua le plus beau match de GP de l'histoire, et sans doute de la plus belle opposition tous modes confondus avec la légendaire finale de MR de 2009 entre les deux mêmes joueurs. Ça démarre pourtant sur une prise d'ascendant psychologique assez important de Neo qui fait le break, menant 3 Cups à 1, avant que Sami ne fasse parler l'aspect stratégique pourtant surprenant en GP. Bien lui en prendra tant il bénéficiera de carapaces rouges, une quasi anormalité dans un mode où le second n'est que peu privilégié en terme d'items, contrairement au Match Race… il revient donc à hauteur de Neo avant de carrément mener 4-3, disposant en quelque sorte de deux balles de match. Neo n'avait jamais concédé pareille situation et cela ne semble pas l'atteindre, puisqu'il égalise au terme d'une Star Cup de très haut niveau aux allures de speedrun où il humiliera Sami, comme pour rappeler qui est le patron avant la manche décisive. Seulement, le Britannique ne ressort aucunement meurtri de cette Star où il ne put que constater les dégâts : initialement mené dès DP3 par Neo sur la Special Cup décisive, il prend ensuite le large au point de disposer de 6 points d'avance avant une RR où Neo tentera tout pour refaire son retard, réussissant même à faire tomber Sami en début de course, mais ce dernier gérera très habilement la situation et terminera à la seconde place nécessaire pour assurer sa première victoire en GP, Neo remportant cette ultime course pour l'honneur. L'événement est de taille puisque le septuple vainqueur du GP perd sa couronne, et Sami prend par la même occasion la tête du classement général provisoire avant un battle où il sait que lui et Neo risquent de laisser à peu près autant de plumes l'un que l'autre. Au général, le duo se détache légèrement de Mario, lui-même isolé devant Karel et Gatchan.

Battle Mode

L'heure est venue de varier un peu le palmarès de ce CDM avec un Battle Mode où le podium identique (bien que dans le désordre) des deux premiers modes n'a aucune chance de se reproduire : si Neo fait office de potentiel médaillé mais n'a plus autant l'étoffe d'un probable vainqueur qu'en 2007, on sait que Sami et surtout Mario risquent fort de buter sur les quarts de finale, tant ce mode est devenu la spécialité d'un groupe de trois ou quatre fous furieux qui attendent leur heure. On attend bien sûr de voir si ScouB est capable d'être le premier à conserver son titre dans ce mode, mais aussi de voir si Drew peut se ressaisir après les déceptions de 2011 (quart de finaliste), ou encore si Geo peut assurer une neuvième médaille d'affilée après s'être montré plutôt discret jusqu'ici — il faut dire que l'organisation du CDM le sollicite pas mal ! Et puis pourquoi ne pas revoir Harold médaillé, lui qui avait pris cette habitude plus d'une année sur deux entre 2003 et 2008, avant de ne quasiment plus jamais sortir des quarts… il tente en tout cas de se signaler dès les poules, finissant premier de son groupe tout simplement devant ScouB et Drew! Suivent Sami à une quatrième place qui ne le rassurera pas sur ses espoirs de médaille, et Mario qui réussit son meilleur classement en poules dans ce mode. Dans l'autre poule, moins garnie en "brutes" du battle, Geo domine son sujet, l'incroyable Conor s'intercalant même entre lui et Neo! Gatchan se classe quatrième, alors que Karel n'est que sixième, juste devant Tiftif qui décroche brillamment une nouvelle qualification directe. Les barrages opposeront Florian (une nouvelle fois) à Aron, et Salim à Renald Chettah, le protégé d'Harold. Hélas pour ce dernier qui espérait être vengé par procuration, Salim fait parler son expérience, alors que Florian est surpris par un Aron décidément très en verve cette année, qui se qualifie pour la première fois de sa carrière en phase finale de battle. Patrick, dont c'est le seul mode joué, ayant également obtenu un ticket pour les huitièmes, ce sont donc les trois hollandais présents à la Suze qui accèdent à la même phase finale, une première historique au CDM!

Toutefois, les trois néerlandais disparaîtront tous au même stade des huitièmes. Aron est logiquement corrigé 5-0 par Geo, tandis que Karel se montre très résistant face à un Drew étonnamment en difficulté, qui ne l'emporte que 5-3. Il faut dire que le tableau ne lui réservait pas la simplicité, mais le pire est à venir… enfin, Patrick tombe (5-2) contre le jeune Conor qui accède à un nouveau quart de finale. Sami, Neo et Harold exterminent tranquillement leurs adversaires 5-0 (Jey, Lightfoot et Salim, ce dernier étant puni par un Harold très revanchard), tandis que ScouB concède un round face à un Tiftif un peu déçu de ne pas pouvoir aller plus loin. Enfin, Mario tombe encore une fois sur Gatchan et le sanctionne encore au terme d'un duel serré (5-3). En quarts, Geo démolit Sami sept-un, là où Harold se défait aisément de Mario (7-2) en commençant à témoigner d'une assurance et d'une sérénité encore supérieures à ses habitudes. Neo a toutes les peines du monde à éliminer Conor : cela se jouera jusqu'au treizième round, mais c'est l'expérience de Neo qui triomphera de justesse, lui permettant du coup d'être assuré, même en cas de quatrième place, de repasser Sami au général avant le Match Race. Et que dire du quart dramatique opposant ScouB à Drew, dont le tirage fera beaucoup jaser… l'Américain s'incline 7-4 sans avoir réellement été à la hauteur du "Phoenix" qui semble clairement être devenu le boss du Battle. Le bilan du Californien sur les trois derniers CDM se résume à un seul bronze et deux quarts perdus, à chaque fois victime du pire tableau possible pour lui ou presque. Il assistera en spectateur à un autre duel au sommet qui semble consacrer ScouB d'avance, puisqu'après avoir sorti Drew, il élimine cette fois Geo 9-7 ! Le Toulousain aura donc éliminé les deux vainqueurs l'ayant précédé au palmarès de 2008 à 2011. Comme un symbole, l'autre demi oppose les deux précédents lauréats. Mais c'est bien le vainqueur de 2006 (Harold) qui va sortir gagnant de son duel face à celui de 2007 (Neo), sur un score de 9-6 ne reflétant pas tant que ça le niveau incroyablement haut auquel s'est hissé Harold, littéralement sur un nuage et que l'on sent particulièrement intouchable cette année…

C'est donc un bon vieux "Neo-Geo" auquel on assiste pour la médaille de bronze, et malgré un statut d'outsider comme à chacune de leurs oppositions à ce niveau, Neo fait plus que retarder l'échéance. Sa série légendaire en GP a été brisée, alors pourquoi ne pas se venger en cassant celle de Geo ? Très longtemps au même niveau que son rival et ami angevin, le leader provisoire du championnat va hélas craquer sur un finish à l'étoile immanquable, et pourtant manqué, qui lui aurait permis de revenir à 7-7. Geo n'en attendait pas tant et profite de l'aubaine pour enfoncer Neo d'un break psychologiquement très dur qui lui donne deux balles de match. Il ne se fera pas prier pour convertir directement la première et remporter sa neuvième médaille de suite en battle ! Mais tous les regards se tournent désormais vers la grande finale opposant Harold à ScouB, où l'on sait qu'une des statistiques historiques du CDM ne tiendra pas. Soit Harold deviendra le premier triple médaillé d'or dans cet exercice (son premier succès remontant à dix ans !), soit ScouB réussira l'exploit d'être le premier à remporter le Battle deux fois de suite. Mais le parigo confirme qu'il est sur une autre planète ce jour-là et que rien ne peut se dresser sur sa route, un peu à l'image de Mario en TT deux jours plus tôt. Il mène d'abord 5-2 en imposant un rythme d'enfer et son agressivité habituelle, aidé en cela par l'utilisation de Mario face à la Peach de son adversaire. Mais celui-ci ne se désunit pas et reprend même l'avantage à 6-5 sur une série qui constituera le seul temps faible d'Harold. La remise en route de celui-ci est impressionnante et se traduit par cinq rounds remportés de suite, lui assurant une série de balles de match trop importante pour ScouB qui ne pourra en sauver qu'une seule. À noter, durant cette finale de très haut niveau, l'intervention d'un élément extérieur en la personne d'une sauterelle géante ayant peut-être décidé de qui allait galérer dans ce match, grimpant initialement sur la chaise d'Harold avant de venir chatouiller finalement les mollets de ScouB ! Au final, le triomphe (11-7) est total et Harold se montre heureux comme un gamin après avoir dominé ce Battle de la tête et des épaules, son succès étant assurément incontestable. Cela lui permet en outre de reprendre provisoirement la troisième marche du podium général à Mario, désormais également menacé par ScouB et Geo. Karel, Drew ou Gatchan sont désormais très loin, et on sent qu'il y aura deux luttes le lendemain : celle pour le titre, à deux, et une bagarre à quatre pour la dernière marche du podium !

Match Race

Comme tous les ans depuis 2006, la dernière journée sera donc décisive, et on a même envie de dire qu'elle le sera entre Neo et Sami comme à chaque fois depuis 2009. Mais au lieu du traditionnel GP, c'est cette fois-ci le MR qui clôt le CDM, et Sami s'en est fait une spécialité depuis 2009 justement ! Toutefois, on peut très bien imaginer Neo s'y imposer de nouveau puisque Sami s'est approprié le GP, bousculant les traditions… et en parlant de cela, les deux lascars se retrouvent dans la même poule, tirage fort discutable mais issu d'une possibilité née du MR "moyen" de Neo en 2012, qui l'avait vu finir seulement troisième. Le Britannique réussit à terminer premier de son groupe mais ne reprend toutefois pas assez de points à Neo dans l'histoire et devra donc finir à tout prix mieux que lui en phases finales. Derrière eux, le duel pour la troisième place atteint son paroxysme puisque Mario arrache la troisième place du groupe à Harold, le devançant à nouveau au général pour trois minuscules points ! Et dans l'autre groupe, peut-être un poil moins fort, Geo et ScouB finissent premier et deuxième et se rapprochent encore un peu plus de ce duo, ayant une nouvelle fois devancé Karel et Gatchan dont ce n'est vraiment pas l'année. On notera pour l'anecdote la participation du jeune Rivers Labarre, 14 ans (comme Leyla) et résident de la Suze, venu spécialement pour ce mode, mais qui égalera hélas pour lui le triste record de Tiftif en 2010 : aucun round inscrit sur la totalité de ses matches de poule…

Ces poules de MR constitueront surtout, et malheureusement, l'objet d'un psychodrame. Dans le groupe de Sami et Neo, personne ne perçoit la frustration et la fatigue cumulées de Tiftif qui finit par disparaître dans la nature, à trois journées de la fin. Après avoir obtenu des nouvelles de l'intéressé qui a tout simplement abandonné sans prévenir personne, Mario prend la décision, en accord avec les autres joueurs, d'attribuer une victoire 4-0 à tous ceux qui l'avaient affronté ou allaient le faire, ce qui chamboule quelque peu le classement de la poule vu que tout le monde n'avait pas obtenu ce résultat face à lui ! La victime collatérale de ce changement est le malheureux Narnet : alors qu'il était sûr de finir pour la première fois 7è et donc qualifié directement de sa carrière pour un huitième de finale de MR, il perd un peu de terrain au point de se retrouver ex æquo avec Florian, initialement parti pour disputer son troisième barrage ! La mort subite sur MC1 tourne à l'avantage de celui qui n'en attendait pas tant, provoquant le désespoir et les larmes du doyen de la compétition, obligé de disputer un barrage probablement immérité, face à Leyla qui plus est. Ce choc des extrêmes (26 ans d'écart !) n'est évidemment pas abordé de la même façon par la jeune Anglaise, très solide mentalement voire froide compétitrice (en digne nièce de son oncle diront certains) que par le franco-hispanique totalement démoralisé, qui va tristement quitter la scène sur un cinglant 3-0 que beaucoup sentaient venir avant même que ne soit jouée la mort subite contre Florian… de l'autre côté, Salim ne remportera pas un second barrage consécutif, défait par David Moll 3-2 : un total succès pour la Team UK, qui comptera quatre joueurs en phase finale !

Il y aura d'ailleurs un duel 100% anglais entre Sami et Moll, qui tournera bien sûr à l'avantage du premier sur le score sans appel de 5-0. Geo élimine Leyla, à l'autre bout du tableau, en concédant quand même un round. Les seconds de poule assurent également avec la même sérénité : Neo dispose de Roach, et ScouB de Florian, sur la même "manita", comme l'on dit au pays d'origine de Narnet. Harold ne tremble pas vraiment à l'idée de faire face à un Jey prometteur, alors que cela a tout du match piège comme ce fut le cas en GP, et il le sort 5-1. Gatchan sortira Aron sur le même score. Geo, Scoub et Harold aisément qualifiés, le combat à quatre pour la troisième place continue bien que Mario se soit fait d'énormes frayeurs contre Conor qu'il s'était promis de ne pas prendre autant de haut que l'an passé. Il l'emporte d'extrême justesse (5-4), après notamment un éclair miraculeux, ayant sauvé les deux balles de match mal maîtrisées par celui qui ne deviendra donc pas trop sa bête noire. Enfin, Karel et Drew se rencontrent encore dans ce duel de "maudits" du CDM, et le score du même huitième de Battle (5-3) est reproduit, cette fois à l'avantage du hollandais, à qui il ne reste plus que ce mode pour espérer. Hélas, le "FUCK !!!" hurlé par Karel dans la salle témoignera de la fin de ses espoirs, du moins mentalement, lorsqu'il apprend que le tirage très décrié des quarts lui offre Neo. La réaction de Mario est inverse puisqu'il hérite de ScouB, sachant que le destin de ces quatre joueurs était croisé… peut-être démotivé, Karel essuiera un cruel 7-0, que Neo aura mis un point d'orgue à réaliser, de ses propres mots, pour mettre un petit coup au moral de Sami, ce dernier ayant disposé de Gatchan moins aisément (7-2). Geo se replace, avec son habituelle propension au miracle invraisemblable, dans la lutte pour le podium en mettant fin aux rêves d'Harold à ce niveau, sur un 7-3 qui aurait pu être plus large (il menait initialement 5-0 !) comme plus serré (la balle de match aurait dû se transformer en 6-4 en faveur d'Harold). Il lui faut pour ça remporter le MR, en éliminant au passage en demies le vainqueur de l'autre quart entre prétendants au bronze général. Comme en GP, c'est celui qui n'arrive pas à franchir le cap psychologique des quarts dans "son" mode maudit qui lâche prise : Mario n'existe jamais réellement face à ScouB, hormis le temps d'une VL1 où les deux joueurs se seront offert un fou rire au démarrage, collés l'un à l'autre via un bug leur faisant perdre une trentaine de secondes. ScouB l'emporte 7-3 et s'il n'est virtuellement que 4è au moment de sa qualification, il sera assuré d'être troisième en sortant Geo en demies.

Si ce match ne constitue a priori pas l'affiche du siècle dans une demie de MR malgré l'enjeu fort intéressant que constitue l'attribution du troisième rang au général, c'est bien à cause de l'identité de son penchant de l'autre côté du tableau : Neo et Sami s'affrontent dans une demie aux allures de finale, dont le vainqueur consacrera quoi qu'il arrive le champion du monde 2013. Le temps de voir ScouB assurer une troisième place au général très méritée (9-4 contre Geo qui restera du coup derrière Mario et Harold au final), et tout le monde vient assister à cet éternel duel qui passionne toujours autant les foules. Au final, bien que l'issue en soit identique (un renversement du pouvoir dans un mode qui avait "son" spécialiste), cette demi-finale restera peut-être moins mythique que la finale de GP disputée deux jours plus tôt. D'abord parce qu'aucun retour incroyable n'a été constaté (jusqu'à 7-6, jamais un joueur n'a fait mieux qu'un petit break), ensuite parce que le tournant réel du match n'a pas connu de dimension particulière et reste à déterminer. Neo prendra légèrement l'ascendant sur les deux derniers rounds lui permettant de se détacher, ceci parce qu'il aura surtout mis à profit son incroyable sérénité (très certainement aidée par son succès écrasant sur Karel en quarts) pour rattraper le retard pris sur Sami ces dernières années en MR, et faire la différence au moment opportun. Sur une ultime BC1 pleine de maîtrise en dépit d'une tension palpable, il récupère donc son titre global sans avoir (pour l'instant) encore récupéré le Match Race, un ultime obstacle se dressant devant lui. Dans un match n'ayant plus d'autre enjeu qu'une médaille de bronze qu'il ne possédait pas encore, Sami expédie assez rapidement Geo 9-3, avant que ScouB ne se positionne pour être le cinquième vainqueur de la semaine (une première absolue !), car Neo pourrait très bien être sacré champion au général sans avoir gagné le moindre mode ! Mais il ne l'entend pas de cette oreille et bien que son adversaire se montre totalement à la hauteur de l'événement, Neo reprend également le pouvoir en MR au terme d'une finale à l'image de sa demie, un cran au-dessus (11-7), sans jamais avoir trop douté.

Au final, si l'éternel duo Neo-Sami s'est une fois de plus détaché du reste de la meute, on constatera l'émergence d'un quatuor là aussi ayant pris ses distances avec d'habituels outsiders tels que Karel, Drew ou Gatchan, littéralement grands perdants cette année. ScouB finit pour la première fois sur le podium général, devant Mario qui bat sa meilleure performance (deux fois cinquième) pour les trois petits points d'écart avec Harold. La générosité de Geo, s'étant sacrifié pour que ces deux-là n'en viennent pas aux mains pour obtenir la cinquième 3DS XL mise en jeu, y est également pour quelque chose… si Conor clôt un top 10 auquel il semble déjà s'habituer, les mentions honorables seront cette année à adresser à Aron (11è et en net progrès partout !), Jey (12è avec une marge de sécurité sympathique sur son rival Salim, 13è) et surtout Leyla, 16è (et donc huitième de finaliste "globale", après trois qualifications sur quatre en phase finale !). On notera également la 25è place très correcte d'Adrien Garreau, cousin de FF, qui frôla les barrages dans un Battle où il se montra très en progrès. Enfin, afin de n'oublier personne, remercions également pour leur venue les Plug & Play Martin "Banana Master" Pfeiffer et Thomas "Ours" Graf qui furent d'aussi bons animateurs que coups de mains providentiels pour l'organisation, Florian Valandina (qui, malgré les rumeurs, n'est pas parvenu à conclure avec la serveuse engagée par Geo…) et Martin Brucelle, ce dernier ayant pu enfin prouver à tout le monde qu'il existait bel et bien !

Enfin, en dépit de son absence, il semble qu'il faille attribuer un douzième titre de champion du monde dans l'esprit à clbrun, que l'on espère retrouver parmi nous pour l'édition 2014 comme vous tous ! ;-)

Summary written by Antistar   
a.k.a Guillaume Leviach      


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